Et si l'on se trompait sur le terrorisme ?

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Et si l'on se trompait sur le terrorisme ?

Pour Olivier Roy, auteur du Djihad et la mort, la filiation première du djihadisme contemporain n’est pas l’islam mais une « radicalité » qui s'apparente surtout au terrorisme européen des années 1970 et 1980.

[Selon l'auteur], il ne s'agit pourtant pas d'exonérer l'islam de sa  responsabilité, loin s'en faut, mais à condition de ne pas se tromper. A ses yeux, la filiation première du djihadisme contemporain n'est pas  l'islam mais une "radicalité" qui s'apparente surtout au terrorisme européen des années 1970 et 1980 : en Allemagne, la Fraction Armée rouge ; en France, Action directe ; en Italie, les Brigades rouges ; au Japon, le Nihon Sekigun (Armée rouge). Plusieurs centaines de victimes au total. Pour les terroristes d'aujourd'hui, dont la culture musulmane  est proche de zéro, le recours à un islam fantasmatique est un "habillement", comme le fut jadis le recours à une vulgate marxiste.  Depuis l'effondrement du communisme, du maoïsme et du socialisme arabe, écrit l'auteur, "les nouveaux rebelles en quête d'une cause n'ont plus qu' Al-Qaida et Daech sur le marché".

L'article complet sur : https://teleobs.nouvelobs.com/polemique/20161031.OBS0567/et-si-l-on-se-trompait-sur-le-terrorisme.html

Illustration : Mark Under Breaking Wave (b-114) by Wayne Levin