La mobilisation colérique a marqué cette campagne présidentielle. Mais pour l’auteure de la «Puissance de la douceur», la colère doit être écoutée, et, pour la dépasser, le dialogue et le débat démocratique s’imposent. Encore faut-il que les mots aient un sens.

Quand on ne parvient pas à sortir de la colère, elle peut se transformer  en une pulsion de destruction, destruction de l’objet ou destruction  d’autrui ou d’atteinte à sa propre intégrité physique. L’objet de la  colère est alors vu comme menaçant la survie de l’individu ou du corps  social. C’est la transformation de la colère en rage.

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