Boris Noyet a rédigé l’article sur les générations Y et Z dans l’une des publications de la FEDE — L’Homme et l’Europe. Il se présente et évoque sa formation et son expertise en matière de RSE (responsabilité sociale des entreprises).
Quelle est votre formation et votre emploi actuel ?
« Ma formation se caractérise par un double cursus, à la fois technique (Mastère en design et communication numérique) et universitaire (grade Master en sciences de l’éducation). C’est notamment cette spécificité qui fait que je travaille à l’heure actuelle comme Chargé de RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise) au sein du département Communication-RSE de la Française des Jeux, et plus particulièrement à la direction du Jeu Responsable. »
Précisez un peu.
« La direction du jeu responsable entend lutter efficacement contre les comportements addictifs ; dans ce contexte ma double culture me permet d’être une force de propositions éthiques pédagogiques et communicationnelles vis-à-vis d’institutions partenaires, et au sein même de la direction qui m’emploie. »
Qu’est-ce qui est à l’origine de votre lecture de la génération Y/Z ?
« En me formant à l’université, j’ai tout d’abord été frappé par la richesse et la densité d’une certaine tradition universitaire. Et j’ai ainsi réalisé que l’horizon imaginatif et créatif de la génération Y/Z — qui est aussi la mienne — était relativement rétréci, c’est-à-dire pauvre en monde ; voici pour les limites. Sur le plan des valeurs, les Y/Z possèdent en eux un formidable désir de rencontres, d’échanges et de réalisations personnelles, le tout dynamisé par une quête de sens avérée. Faire ce double constat est, d’une part, salutaire car il permet de nous sortir de nos fausses illusions, mais aussi “espérant” dans la mesure où il donne confiance en nos capacités à transformer le monde qui nous a été transmis. »
Illustration : Double vision — Helena Wierzbicki